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10 choses que je fais pour vivre plus lentement





Ralentir tout en continuant de prendre du temps pour moi, remplir mes obligations, passer du temps en famille et avec mes amis, m'amuser, travailler, ça me demande de faire des choix. Mon temps ne s'étire pas, mais de plus en plus, j'arrive à faire des choix qui me servent moi et mon bonheur. Voici concrètement ce que je mets en place pour me dire oui plus souvent:


1/ Diminuer mes standards quand je reçois à la maison

Avoir des moments avec ma famille et mes amis, c'est une des choses qui fait que ma vie goûte bon, mais j'ai des souvenirs qui me donnent de l'urticaire en lien avec ça. Passer la journée à ramasser, cuisiner, me chicaner avec mon chum, être impatiente 🫠


Et ça, c'était même avant d'avoir des enfants. Des balbutiements qui me disaient: «Hey Marie, ralentis». Je ne les écoutais pas à l'époque, je pensais que c'était normal. Que c'était ça la vie.


Maintenant, j'essaie de tolérer l'inconfort d'avoir une maison qui n'est pas parfaite. Je demande aux gens d'apporter de la nourriture, même si j'ai envie de tout cuisiner pour leur montrer que je les aime. Une de mes belles soirées entre amis dernièrement était accompagnée d'une bonne bouffe indienne du resto. Mon chum avait planifié le menu et prévu la livraison pour que notre repas arrive à 19h00. On a ouvert les plats et on a mangé. J'ai été assise avec mes amis dans le salon et à la table pas mal toute la soirée, à profiter de leur belle compagnie et à avoir des fous rires qui donnent mal au ventre. J'ai surfé sur ce beau moment toute la semaine et ça m'a aidé à passer les moments plus difficiles.


2/ Avoir une aide ménagère et de l'aide pour l'entretien du terrain

Le marketing est une science vraiment efficace pour me persuader que j'ai besoin de quelque chose. Plus j'en prends conscience, plus je réussis à moins dépenser inutilement. L'agréable conséquence de ça, c'est que j'ai plus d'argent dans mes poches. Avec ça je m'achète du temps et je garde mon temps pour ce qui compte vraiment.


J'ai une aide ménagère aux deux semaines qui vient faire le gros ménage de la maison. Le reste du temps, on fait du petit entretien qui ne demande pas énormément de temps et qui s'ajuste à notre niveau d'énergie.


Même chose pour notre terrain. La personne qui nous aide s'occupe de la préparation pour les changements de saisons, coupe le gazon, nettoie les plates-bandes, ramasse les feuilles...


3/ Faire une seule chose à la fois

J'ai longtemps valorisé le fait de faire beaucoup de choses en peu de temps. J'admirais les gens qui font un nombre incalculable d'heures dans leur semaine ou qui réussissent à faire plusieurs choses en même temps. Et j'essayais par tous les moyens de rentrer dans ce moule.


Et comme maman, j'avais l'impression que le multitasking était la solution à mon sentiment d'être dépassée. Jusqu'à ce que ma psy me dise que les humains, on n'est pas fait pour faire plusieurs tâches en même temps. Qu'on n'est pas fait pour ça et que c'est dommageable à long terme pour notre santé. Un peu comme faire des nuits blanches. Oui on est capable de faire plusieurs choses en même temps. Oui on est capable de faire une nuit blanche. Mais ce n'est pas bon pour notre santé.


Maintenant je sais que si je dois faire plusieurs choses en même temps pour réussir à faire toutes mes obligations, j'ai dit oui à trop de choses.


4/ Me satisfaire de ma déco

J'ai de la difficulté à me satisfaire de la décoration de ma maison. J'essaie toujours de voir comment je pourrais l'améliorer et la rendre plus à mon goût. Je réalise que ça prend trop de place dans ma tête, que ça m'empêche de profiter de ce que ma maison a à m'offrir. Ma maison est assez et j'essaie de l'accepter comme elle est sans toujours tenter de l'améliorer. Mon bien-être dépend surtout de la qualité des moments que je vis.


Et c'est loins d'être mal de rénover ou d'optimiser sa maison, au contraire. Mais à un certain point, se satisfaire de ce qu'on a et arrêter de toujours aspirer à plus ou à mieux est vraiment apaisant.


5/ Ne plus magasiner pour magasiner

Quand j'y vais, j'ai une liste précise de mes achats. Quand j'ai tout ce dont j'ai besoin, je m'en vais. Je n'y arrive pas toujours, mais de plus en plus. C'est une des meilleures habitudes que j'ai prises pour maintenir mon désencombrement.


6/ Une activité planifiée par fin de semaine max

Parfois zéro. Ça me laisse le temps de faire les choses que j'aime: me réveiller plus tard, faire du bricolage avec mes cocottes, faire un feu, cuisiner lentement. Ça m'évite de tout faire à la course et ça me permet de profiter de chaque instant. Je vous explique au point dix comment j'arrive à faire ça!


7/ Réduire ma consommation de réseaux sociaux

C'est ce que je trouve le plus difficile. C'est souvent un réflexe quand je n'ai pas envie de faire mes tâches, je prends mon cell.


Ça m'aide pour le point quatre également de réduire ma consommation de réseaux sociaux. J'aime le design et l'immobilier. Donc je suis abonnée à beaucoup de comptes qui proposent ce genre de contenu. En étant moins exposée à ces espaces parfaits, je me satisfais plus facilement de ce que j'ai.


8/ Réduire ma consommation d'alcool

Avec mes deux grossesses dans les dernières années, j'ai naturellement réduit ma consommation d'alcool. Et après mon deuxième bébé, je trouvais que je ressentais beaucoup l'effet d'un seul verre. Au point où je n'avais plus envie d'en prendre un deuxième. Je suis donc plus attentive aux effets de l'alcool sur mon corps et j'essaie de me questionner si j'ai vraiment envie d'un verre ce soir ou si je m'en sers un par habitude. De cette façon, je savoure davantage les moments où je bois du vin et je dépense moins d'argent.


9/ Moratoire d'une semaine avant de dépenser plus de 100$

Quand il y a des spéciaux dans les magasins, j'ai comme un sentiment d'urgence. J'ai l'impression que c'est ma dernière chance de me procurer l'article en rabais et je me mets de la pression d'acheter au cas où il n'en reste plus.


Donc avant de faire une dépense non planifiée de plus de 100$, j'attends une semaine. Si l'envie me passe, tant mieux. Si j'y pense encore après sept jours, je considère cet achat.


C'est une protection contre moi-même. Parfois je crois me faire du bien en me payant un cadeau, en me disant que je le mérite puisque je travaille fort. Mais ce sont ces dépenses impulsives qui m'enlèvent de l'argent pour m'acheter du temps.


10/ Dire non plus souvent

Je me questionne davantage pour savoir si j'ai vraiment envie de faire quelque chose ou si je le fais pour faire plaisir à quelqu'un d'autre. Si je suis brûlée de ma fin de semaine parce que j'ai dit oui à trop d'activités, c'est moi qui vais en payer les conséquences. Ça ne m'apporte rien de plaire aux autres à mon détriment. Et bien honnêtement, si quelqu'un s'offusque de ça, c'est un red flag.


Voilà ce qui m’aide à ralentir! Sans appliquer ça de façon rigide, j’essaie de naviguer ces inspirations du mieux que je peux (doucement ou houleusement, selon le moment 😅). Ça me permet de me sentir moins dépassée et sans être magique, ça m'aide à respecter mes limites et à faire des choix qui servent mes besoins.


Bonne journée 🌷

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