Ce qui m'aide le plus à ralentir et à avoir une vie simple, c'est de réduire mes engagements. Pour faire ça, j'ai dû apprendre à comprendre les signaux que mon corps m'envoie, et surtout à honorer les besoins qui y sont liés. Ça implique de dire non, de refuser des invitations et de vivre avec la déception des autres.
J'avoue, cette idée n'est pas électrisante en apparence.
Mais je vous promets, c'est un des plus beaux choix conscients que j'ai faits pour ralentir. Je vous explique comment j'y arrive <3
J'ai donné un atelier sur le désencombrement des objets dernièrement et j'ai eu un beau retour des participants. Plusieurs d'entre eux ont entrepris d'épurer leur maison et ont été inspiré par ce mode de vie plus lent. Donc j'ai senti le besoin de vous partager un autre pilier de cette vie plus simple et c'est d' avoir au maximum une activité de planifiée dans ma fin de semaine.
Je me rappelle qu'avant d'avoir des enfants, je pouvais enchaîner plus d'un engagement dans la même fin de semaine, et parfois je trouvais ça épuisant. Maintenant, ce n'est tout simplement plus possible. Sinon je deviens irritable, stressée et je n'arrive plus à profiter de l'instant présent.
Désencombrer mon horaire me permet de retrouver du temps pour les choses essentielles, celles que j'aime vraiment. On y va!
Si ce n'est pas un gros oui, c'est non
Faites-vous des activités qui ne vous tentent pas pour faire plaisir aux personnes que vous aimez?
Ou faites-vous parfois des activités par habitude? Parce que vous les avez toujours faites, donc vous ne vous demandez même plus si vous les appréciez.
Mon objectif est d'avoir une seule activité casée dans mon horaire par fin de semaine, tout ce qui ne me tente pas véritablement prend le bord. Ça implique de dire davantage non, de voir moins souvent certaines personnes et de faire plus de place aux gens qui remplissent mon seau de bonheur.
J'apprends à dire à mon chum: «Hey, sais-tu, ça ne me tente pas tellement cette activité». J'avais de la misère à faire ça avant, parce que j'avais peur de le décevoir ou que cette Marie-Hélène moins willing de tout faire soit moins séduisante. Mais l'effet réel, c'est que mon chum vit avec une Marie-Hélène plus épanouie et plus heureuse. On a plus de temps pour connecter, pour s'aimer, pour rire.
Dès la petite enfance, il est assez convenu culturellement de faire des choses pour bien paraitre, pour ne pas décevoir. Mais nous ne sommes pas responsables de la déception des autres.
Nous ne sommes pas responsables de la déception des autres.
Quand on absorbe ce message et qu'on l'accepte, dire oui seulement si ça nous tente réellement devient plus facile. Il y a un moment d'inconfort à traverser, mais réussir à le naviguer est payant.
J'accueille la spontanéité
J'ai parfois plus d'une activité dans ma fin de semaine, mais elles ne sont pas planifiées. Ce sont les idées qui jaillissent à la dernière minute et qui, à mon sens, sont celles qui créent souvent les plus beaux souvenirs, loin de la pression de performance et du besoin de contrôle.
Au début de l'automne, on a fait une des plus belles sorties de notre été. Ce n'était pas prévu et tout s'est enligné un peu comme par magie. Mon amie d'enfance que j'adore habite Montréal et moi la Rive-Sud. Nos styles de vie font que nous ne nous voyons pas régulièrement, mais les moments partagés sont toujours agréables.
Donc en ce samedi de septembre, on s'est planifiées une rencontre dans une micro-brasserie dans le Vieux-Port de Montréal. Les rayons du soleil explosaient cette journée-là, personne n'était malade à la maison et nous étions tous de bonne humeur. Donc mon chum, mes filles et moi on a pris le traversier au quai municipal de Boucherville, on a fait une superbe traversée du fleuve et on a rejoint ma belle amie sur une terrasse.
C'était court, une peu chaotique avec les filles, mais on avait l'énergie et l'envie d'être là, parce qu'on avait planifié ça sur le fly. Alléger l'horaire permet de vivre des moments de connexion intense, et toute l'appréhension liée à la planification prend le bord.
Je dis non aux immenses listes
En dehors des engagements, j'ai des obligations comme tout le monde: l'épicerie, le lavage, les tâches saisonnières...
J'ai longtemps fait des listes immensément longues et abrutissantes. Je mettais sur papier tout ce que je souhaitais faire et je tentais d'optimiser mon temps au maximum pour parvenir à tout cocher. D'ailleurs j'étais assez efficace pour y arriver. Mais faire cela n'est pas cohérent avec une vie lente. J'essaie, tous les jours, de ralentir et de développer ma tolérance à l'inconfort; celui d'avoir une maison imparfaite, celui de ne pas tout faire à temps.
Donc je désigne une ou deux priorités par jour et je me concentre sur ça. Je priorise ce qui est urgent ET important. Si personne dans la maison n'a de bobettes propres, j'y vais avec le lavage. Si j'ai une semaine qui s'annonce plus épuisante, je priorise la planification du menu et l'épicerie.
Étrangement, en vivant de cette manière, je suis moins à la course que je l'étais avant et les choses importantes sont faites.
Me concentrer sur les activités que j'aime vraiment, accueillir les idées spontanées et refuser d'entamer des listes interminables, ce sont les piliers du désencombrement de mon horaire. Ces choix que je fais tous les jours me permettent de mieux vivre.
Si vous voulez des idées d'où commencer votre désencombrement d'horaire, allez lire mes posts Un souvenir qui goûte bon et Prendre soin de soi comme parents. Sinon écrivez-moi via la section Contact pour des services personnalisés.
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